Histoire
Quelques informations sur l’histoire du Yakacémé, à ses débuts (en 1929) et sur ces quinze dernières années.
Avant..
Le bateau a été construit en 1929, au chantier De Hoop à Schiedam (Belgique). C’est un Luxemotor, destiné à avitailler les bateaux qui ne pouvaient, ou voulaient, pas rentrer dans les ports et avaient néanmoins besoin de s’approvisionner en eau potable. Sa coque porte encore à certains endroits la trace de ces frottements avec de plus gros bateaux, sous l’effet de la houle.
Son ancien nom est le DWL-7 ; sur la dizaine de bateaux construits à l’époque par le chantier, seuls 3 ou 4 sont encore visibles (dont un en France, appartenant à la VNF, et un en Hollande).
Il a été aménagé pour habitation dans les années 60, le moteur remplacé dans les années 70 (estimation), et nous l’avons acheté en 2010. Depuis, de nombreux travaux ont été faits, pour l’habitabilité, l’autonomie, et la navigation.
Depuis..
Nous avons parcouru des milliers de kilomètres et franchi des milliers d’écluses, à travers la France et une partie de la Belgique.
En 2010, après l’avoir acheté au bassin rond, à Douai, nous l’avons descendu à Aigues-Mortes (6 mois), en passant par la Seine, la Marne, le canal de la Marne à la Saône, puis la Saône et le Rhône. Puis levée des amarres direction Castelnaudary (6 mois), en passant par l’étang de Thau, puis enfin Montauban, où nous sommes restés près de 3 ans – les balades entre amis sur le Tarn étaient mémorables.

Aigues-Mortes, 2011.
En 2014, le Yakacémé a repris les flots pour aller passer l’hiver dans les Vosges, en passant par le canal du midi, le Rhône, la Saône, jusqu’à l’entrée du canal des Vosges, qui se trouve à Corre. En 2015 direction Paris (canal des Vosges, canal de la Marne au Rhin, Marne, Seine) où nous avons passé 6 mois à Vigneux sur Seine. La même année, direction Roanne (Seine, Loing, Briare, canal Latéral à la Loire).
En 2016, direction Saint Jean de Losne (canal du Centre, Saône) pour sortie d’eau et sondage de coque, et amarrage dans le joli port de Saint Symphorien sur Saône – le Doubs est magnifique, par là-bas. Puis 2018 déplacement à Longvic, près de Dijon.

Longvic, 2019.
En 2020, sortie de confinement et départ pour la Belgique pour faire quelques travaux sur la coque, en passant par le Canal de la Marne à la Saône, Marne, canal de l’Aisne à la Marne, de l’Oise à l’Aisne, de St Quentin (et le terrible tunnel de Rocqueval), puis remontée par le canal du Nord vers la Belgique, canal du Centre (belge), jusqu’à la Sambre, puis la Meuse. Quatre mois de voyage pour arriver au chantier Sambre et Meuse, puis remise en eau pour passer l’hiver à Thieu.

Chantier Sambre et Meuse, 2020.
En 2022, retour en France, en passant par le canal de la Sambre à l’Oise (tout nouvellement ouvert, nous étions parmi les premiers bateaux à circuler après plusieurs années de fermeture), et amarrage à Wambrechies, puis Deûlémont.